Paris canaille !

Moulin rouge Paris canaille

Paris canaille !

Paris canaille

Un séminaire d’entreprise à la découverte de la condition féminine dans la prostitution à travers les maisons closes.

Séminaire d'entreprise - Paris - Les maisons closes - jeu de piste

C’est sous un prétexte historique et coquin que nous avons créé un parcours qui retrace l’histoire de la prostitution et l’évolution de la condition féminine, à travers les âges et les maisons closes du quartier de la Nouvelle Athènes, situé dans le 9è arrondissement de Paris. Un parcours pour les + de 18 ans !

Les maisons closes font parfois rêver de par leur luxe, les parures de bijoux ou les belles tenues (même petites), que les filles portaient. Or derrière ces façades magnifiques de style néogothique ou haussmanniens, il se cache une toute autre réalité.

C’est ce qu’à voulu faire partager Cécile VERLANT de la société IAD, en offrant à quelques une de ses clientes un cadeau.

Ce soir là, ce sont des femmes qui sont présentes pour ce parcours teinté d’humour, d’histoire et de triste réalité aussi.

Après avoir trouvé la première énigme, nous nous retrouvons au point de rendez-vous. Cette équipe de femmes arpente les rues, ou d’autres les ont arpentées avant, avec d’autres raisons, plus mercantiles.

Un peu d’histoire

La prostitution est sans aucun doute, le plus vieux métier du monde.

Dès l’Antiquité, il est d’usage d’offrir sa femme ou ses filles à un hôte pour le remercier de sa présence. Une sorte d’offrande en somme ! Il est même bienvenue qu’une femme aille une fois par an, au Temple, offrir son corps à un pauvre, en guise de sacrifice pour satisfaire les Dieux… Être prostituée est aussi un phénomène de société. Il y’a des rangs ! Il en sera de même pour les siècles futurs.

Des courtisanes aux Lorettes

Des courtisanes aux hétaïres, il n’y a qu’un pas. Ces femmes de rang élevé, avec une bonne éducation, peuvent choisir leurs amants, souvent riches, et fixent elles-mêmes leur tarif. Quant aux Lorettes, elles sont taxées de filles légères et échangent leur corps contre un menu loyer et ont souvent pour rôle de « déniaiser » certains messieurs…

Au Moyen-âge, les bordels !

Si les « bordels » existent, on le doit à Saint-Louis ! Mais n’en croyez rien, l’homme était bien chaste ! Revenant de sa septième croisade, il voulait que sa vie soit conforme à la religion, aussi, trouvant que la prostitution qui gagnait Paris était trop importante, il décida d’envoyer les filles exercer dans des petites maisons en bordure de Paris. Ces petites maisons étaient appelées des « bordelières ». Vous me voyez venir ? Du coup, par la déformation,  les hommes n’allaient pas voir les bordelières, mais allaient au bordel !

Un peu plus tard

Il y eut au fil des siècles et des règnes une succession de décisions prises. Certains rois tolèrent la prostitution, là où d’autres la réprimande fortement.
Sous Louis XIV, les filles de joie se font couper le nez ! Et si elles s’aventuraient de nouveau avec un client, elles se voyaient enfermées à l’hôpital de la Salpêtrière jusqu’à retrouver le droit chemin. Enfin, d’autres rois, comme Louis XV autorisent la prostitution et s’en servent comme « police » pour être informé de tout. Il avait à sa solde, jusqu’à 32.000 filles ! C’est bien connu…les langues se délient sur l’oreiller !…Napoléon, quant à lui, la légalise sous certaines conditions. Pour en découvrir davantage, venez vous balader avec nous !

200 maisons closes dans Paris !

Maisons closes, oui closes, car il ne fallait pas voir ce qui se passait à l’intérieur…Reconnaissables par un numéro apposé sur la façade ou une lampe rouge, c’est au XIXè siècle que la prostitution connaît son apogée. Dans les années fastes et glorieuses de la IIIème République, c’est « l’âge d’or »  du commerce du sexe, avec l’essor des maisons closes. Les femmes les plus célèbres sont La Belle Otero, Liane de Pougy, Mata Hari ou encore la Marquise de La Païva. Elles exercent dans des maisons au luxe inégalé, où le champagne coule à flot.

Un accès réservé ?

Des maisons réservées aux messieurs les plus fortunés et en demandes des fantasmes les plus extravagants. Ce sont des temples du sexe haut de gamme, avec une architecture recherchée situés dans des hôtels particuliers, luxueux ! Le prince Edouard VII y laisse comme souvenir une somptueuse baignoire de cuivre remplie de champagne, et un étonnant « fauteuil d’amour » à trois places ! Parallèlement à ces temples luxueux, perdurent des usines, où l’abattage fait rage.

fauteuil d'amour paris

 

Des filles de joie heureuses ?

La question que l’on est en droit de se poser, est, de savoir si ces femmes étaient réellement bien traitées ? Qu’elles soient Lorettes, Courtisanes, Demi-Mondaines ou Insoumises, elles disposent de tenues fournies par la maison, bénéficient d’une chambre et d’un couvert. Mais ces avances sont retirées de leurs soldes. Tout comme le fisc qui leur prélève jusqu’à 60% de leur revenus, sans compter le pourcentage préalablement retenu par leur « maquerelle ». Il ne leur reste donc plus grand chose.

 

La fin des maisons closes

Marthe RICHARD, ancienne prostituée, dépose un projet de loi le 13 décembre 1945 visant à la fermeture de toutes les maisons closes. La loi est effective le 6 novembre 1946.

Cela n’empêcha pas le commerce du sexe de perdurer. Et quatre ans plus tard, en 1950, Madame CLAUDE ouvre une agence d’escort-girls par téléphone. Sa particularité est de transformer des filles au physique banal en mannequin, en les habillant avec des robes de grands couturiers, en ayant recours à la chirurgie esthétique, et en leur offrant une éducation. Mais cela n’est pas gratuit ! Madame Claude avance les frais, les filles doivent la rembourser, avec intérêts…

A la tête d’un gigantesque  réseau de prostitution avec plus de 500 filles, elle travaille pour des dignitaires de gouvernements, des diplomates, des célébrités du cinéma, des hommes d’affaires et des hauts fonctionnaires. Madame Claude assure sa protection en collaborant pour les services secrets. Malgré de nombreux clients célèbres, comme le Shah d’Iran ou John F. Kennedy,  Giovanni Agnelli. Elle est finalement reconnue comme proxénète et sera condamnée à plusieurs reprises pendant les années 90. Sa peine maximale sera de 3 ans dont 30 mois avec sursis.

Madame Claude Paris

 

La recommandation de notre cliente !

« Excellente soirée avec une très belle découverte des dessous de Paris…
Tout le monde fut enchanté
À refaire dans un autre quartier… » Cécile VERLANT IAD France

Pour en découvrir plus, réservez votre parcours