10 faits sur Catherine de Médicis

10 faits sur Catherine de Médicis

Si vous aviez l’idée de faire votre prochain team building autour de Catherine de Médicis, nous allons vous livrer ici 10 faits sur sa vie qui pourraient bien vous donner envie de nous rejoindre !

Catherine de Médicis, un destin sans pareil.

Souvent décrite comme une reine cruelle, avide de pouvoir et meurtrière, la régente a été un véritable monarque pendant des décennies pour la France.

Fille de Laurent II de Médicis, duc d’Urbino et de Madeleine de la Tour d’Auvergne, elle devient l’unique héritière des Médicis, en naissant à Florence le 13 avril 1519.
Alors âgée de 10 ans, les républicains florentins profitent de la défaite du Pape pour prendre le contrôle de Florence en 1529 et pour s’emparer de la petite Catherine, pour ne pas dire séquestrer. Prise en otage par les républicains qui menacent de la violer et de la tuer, elle en sera à jamais marquée. Pour sa protection, la jeune fille est alors placée dans différents couvents avant de partir vivre au Vatican, auprès de son cousin, le pape Clément VII.

1-Un beau-père pour roi

En grandissant, Catherine n’a pas un physique facile, mais peu importe, il faut la marier !
Sa main est promise à Henri, duc d’Orléans, fils cadet du roi François 1er. Cet Henri-là, n’est pas censé régner. Le règne est promis à son frère aîné, le dauphin, François de France. Sa dot semble immense. Cependant, elle n’apportera, à cette époque, presque rien au royaume de France, à part sa joie de vivre et son goût pour la fête. Selon les dires, François 1er ce serait même exclamé « j’ai eu la fille toute nue ». L’entente entre le roi et sa bru est parfaite. Cependant, le 10 août 1536, 3 ans après le mariage de Catherine et d’Henri, le Dauphin de France meurt après avoir bu un verre d’eau. L’empoisonnement est tout de suite envisagé et Catherine de Médicis est pointée du doigt, car cette mort fait d’elle la prochaine reine de France.

2-Un mari volage

Si Catherine est très amoureuse de son mari, la réciproque n’est pas vraie. Henri est éperdument amoureux de Diane de Poitiers, sa nounou ! Hé oui, ils ont près de 20 ans d’écart. Henri fait cadeau, à sa maîtresse, du Château de Chenonceau et lui construit le Château d’Anet. Avec une grande influence sur son amant, qu’elle conseille sur sa politique et sur son couple, elle est surnommée « la plus que Reine » ! Diane est partout.

3-Un problème technique

Catherine de Médicis espionne les ébats de Diane et son époux pour en apprendre davantage sur les pratiques sexuelles. Elle dit même, en ressassant sa haine : « Jamais femme qui aimait son mari ne put aimer sa putain ! » car voilà plus de 10 ans que le couple royal tente d’avoir une descendance, mais en vain. Alors qu’ils pensent avoir tout essayé, ils se confient à Jean Fernel, Premier médecin du roi. Ce dernier, après analyse physiologique complète des époux, explique le double « problème technique » du couple. Henri est atteint d’hypospadias ce qui signifie que son urètre, trop court s’ouvre à la face inférieure de la verge et non à son extrémité retenant ainsi le sperme. Catherine, quant à elle, était atteinte de rétroversion utérine. On vous avait prévenu, c’est technique ! Fernel n’y va pas par 4 chemins. Il leur donne pour simple conseil de stopper le missionnaire, il faut désormais privilégier la levrette, position la plus recommandée chez les romains !! Bingo ! De cette position naissent 10 enfants, dont 3 rois : François II, Charles IX et Henri III. Mais nous y reviendrons plus tard, car ils n’ont pas eu un avenir grandiose…

4-Mortel tournoi

Le 10 juillet 1559, aux abords de l’actuelle place des Vosges, sur la rue Saint-Antoine, un tournoi de joute est organisé pour célébrer un double mariage royal. Pendant les festivités, Henri II est mortellement blessé dans un combat, par son opposant, Gabriel de Montgomery. Le roi reçoit un coup de lance, de son adversaire, dans la tête, soulevant le heaume et permettant à l’arme de se planter dans l’œil. Catherine furieuse et malheureuse, fait enfermer Gabriel de Montgomery pour le punir de son acte. Elle dépêche André Vésale et le chirurgien Ambroise Paré pour tenter de sauver le roi mais rien n’y fait. Il décède 10 jours plus tard. Et ce n’est pas faute de s’être entraîné sur des détenus à la chirurgie …
Après la mort d’Henri II, elle aura pour devise « Lacrymae hinc, hinc dolor » (De là viennent mes larmes et ma douleur), avec pour emblème une lance brisée.

5-La régence

Depuis son arrivée en France jusqu’à son décès, Catherine de Médicis a côtoyé, accompagné et même régné à la place de nombreux rois en appuyant son autorité sur la France. À la mort d’Henri II, son fils François II alors âgé de 15 ans, époux de Marie Stuart prend le trône. Il confie le gouvernement aux Guises, les oncles de sa femme, mais Catherine prend quand même la régence du royaume. Régence qui dure 1 an et 5 mois. En mourant, il laisse le trône à son frère Charles IX, âgé de 10 ans. Là encore, le roi est trop jeune pour régner, et c’est Catherine qui tient les rênes. Après 13 ans sur le trône, en ayant toujours sa mère à ses côtés pour diriger le pays, il meurt d’une pleurésie. Sans descendance directe, rebelotte, c’est Catherine qui reprend officiellement la régence, en attendant que son dernier fils, le futur Henri III puisse régner sur la France. Puisse régner, oui, car il est à cette époque encore Roi de Pologne. Elle restera régente jusqu’au sacre de son fils en 1575, sans jamais s’éloigner du pouvoir.

6-Les guerres de religions

Voilà 42 ans que deux religions s’opposent, quand Catherine prend la régence en 1559. Pour tenter de réconcilier ses sujets prêts à s’entredéchirer, la reine convoque en 1561 les États Généraux. Mais les débats restent infructueux, c’est le début d’une guerre civile, avec les Guise à sa tête. De nombreux pays d’Europe viennent se mêler à cette guerre : l’Espagne se range du côté des catholiques, l’Allemagne et l’Angleterre du côté des protestants. Pour tenter d’apaiser les divergences, Catherine marie sa fille Marguerite de Valois au protestant, Henri de Navarre. Mais au lendemain du mariage, c’est la terrible Saint-Barthélemy.

7-Catherine l’empoisonneuse

Comme nous vous l’avons dit précédemment, Catherine de Médicis est soupçonnée et accusée d’avoir empoisonné le frère de son époux mais pas seulement ! Il y aussi eu Jeanne d’Albret, la mère d’Henri de Navarre, futur Henri IV, quelques jours avant le mariage de ce dernier avec sa fille Marguerite de Navarre. Ce poison aurait altéré sa boîte crânienne et causé sa mort. On lui incombe également l’assassinat du duc de Guise, par l’entremise de son fils Henri III, alors roi de France. Mais ce ne sont pas les seuls…L’Histoire parle aussi du prince de Condé, du duc de Longueville, du cardinal de Châtillon, de l’Amiral de Coligny, du duc de Bouillon et bien d’autres malheureux, ne serait-ce que lors de la funeste nuit de la Saint-Barthélemy. Pour comprendre tout cela, nous vous proposons de nous rejoindre dans notre jeu de piste consacré à Catherine de Médicis.

8-Catherine la visionnaire

Héritière du goût pour les Arts, par ses origines italiennes, Catherine de Médicis est considérée comme l’une des plus grandes mécènes du XVIe siècle. Elle s’entoure d’artistes, de poètes, d’hommes de lettres et de musiciens qu’elle fait venir à la cour et pensionne à son propre service. Tous les arts y sont représentés. Contrairement aux autres monarques de la Renaissance, elle privilégie les artistes français plutôt qu’italiens, comme Montaigne, Ronsard, François Clouet. Elle voit en eux un devenir certain à travers les siècles.
Pendant son règne, elle a donc entraîné de nombreuses avancées artistiques, puis a donné naissance à la révolution gastronomique française avec des légumes inconnus venants d’Italie. Elle est également à l’initiation du marketing ! Pour le découvrir, là encore, il faut venir jouer avec nous !

9-Catherine la stratégique selon les prédictions

Catherine, très pieuse, est contre la prostitution. Enfin, de prime abord…Car elle s’entoure de nombreuses courtisanes, dont elle fera ses espionnes, et qu’elle baptise en toute simplicité son « escadron volant » pour servir ses intérêts. Ce sont une quinzaine de femmes qui usent de leurs charmes pour séduire les hommes et attirer leurs confidences. Stratégie quand tu nous tiens !

10-Une mort près de Saint-Germain

En 1571, l’astrologue de Catherine de Médicis, Côme Ruggieri, lui prédit qu’elle mourrait « près de Saint-Germain ». Très superstitieuse, elle s’éloigne de tout endroit en rapport, de près ou de loin, lié à Saint-Germain. Elle ne remettra plus les pieds dans le château de Saint-Germain-en-Laye. Elle interrompt la construction du Palais des Tuileries, dépendant de la Paroisse de Saint-Germain-L’auxerrois et s’installe, en 1572, dans l’Hôtel de la Reine (à l’emplacement de l’actuelle Bourse de Commerce – Pinault Collection).
Mais le destin la rattrape…Durant l’hiver 1588-1589, Catherine prend froid et sa santé se dégrade rapidement. Sur son lit de mort, elle demande le nom du confesseur appelé auprès d’elle pour lui porter l’extrême-onction. On lui répond alors : « Julien de Saint-Germain ».

Empoisonneuse de la Cour, conspiratrice, férue d’astrologie, avide de pouvoir, abattue par la ruine de sa famille et de sa politique entourée de sombres personnages, visionnaire, mais tellement reine, Catherine meurt d’une pleurésie à Blois, le 5 janvier 1589, à l’âge de 69 ans.

Savez-vous pourquoi elle est baptisée la reine noire ?

C’est une Médicis, elle est élevée dans l’Italie des « combines ». Elle apporte le malheur et est fatale à tout ce qu’elle approche : beau-frère, mari, enfants, entourage, bref, tout le monde est concerné ! Et comme si cela ne suffisait pas, depuis la mort d’Henri II, pour porter le deuil, elle s’habille exclusivement en noir.

Quelques anecdotes pour vous donner envie de jouer avec nous !

Pendant notre jeu de piste, des indices vous guiderons vers la tour de Ruggieri, autre astrologue de Catherine. Autre, oui ! Puisque le principal de ses astrologues n’est autre de Nostradamus. C’est dans cette tour, grâce aux reflets d’un miroir, qu’elle y verra sa destinée, comme les années à vivre de ses fils une fois monté sur le trône. Selon les tours des visages effectués dans le miroir, elle saura leur devenir. François II apparaît en premier. Il fait un tour et disparait. Charles IX, apparaît et tourne treize fois sur lui-même. Enfin, c’est au tour d’Henri III, fils préféré de Catherine de Médicis, de faire son apparition. Il effectue 15 rotations. Soudain, c’est le visage d’Henri de Bourbon, futur Henri IV, qui apparait. Il n’est pas descendant direct de Catherine et donc cela présage qu’aucun des fils de Catherine ne laissera un héritier mâle et que la dynastie des Valois s’éteindra avec eux pour laisser la place à celles des Bourbon. Cette dernière prophétie est confirmée par Nostradamus le 18 octobre 1564.

Vous êtes curieux et joueurs, et vous voulez encore plus d’anecdotes et d’histoires, venez nous rejoindre sur votre prochain jeu de piste, organisé pour votre team building ou simplement entre amis.